Ley
A atterri en TdM le : : 20/02/2010
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Mémo
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Neithan
Surintendant Régnant du Gondor, Dùnadan de la Maison de Mardil
A atterri en TdM le : : 25/11/2009
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Mémo
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| | Sujet: Re: [Event 2.A] Le reprise de Khazad-Dûm. Dim 7 Mar - 5:47 | |
| Introduction de l'Event
D'Erebor, le Roi Daïn II, que l'on surnommait Pieds-d'Acier, avait dépêché deux généraux, deux Nains de la Maison de Durïn qui étaient de la parenté de Thorïn II, Ecu-de-Chêne, Roi Nain dont le règne avait été bref et qui avait donné sa vie pour rendre justice aux Nains et attendre de reprendre son dû, la Cité-sous-la-Montagne. Dwalin et Bifur, anciens compagnons de Thorïn marchaient vers l’Ouest, en direction de Khazad-Dûm, car c’était bien là leur destination finale.
Depuis que Balin, Ori et Oïn étaient partis en ce sombre lieu il y avait de cela 29 ans, et Erebor n’avait pas eu de nouvelles depuis l’année 2994. Les nouvelles avaient au départ été très bonnes, et l’on disait que la Moria était enfin à nouveau entre les mains des Nains, que leur dû serait repris. La meilleure d’entre elle avait été celle qui reparlait de la découverte du mithril dans les profondes salles de Cavenain. La meilleur avait aussi été la dernière.
En cette année 3017 du Troisième Âge de ce monde, le Roi Daïn avait donc décidé d’envoyer ses plus fidèles sujets prendre des nouvelles de cette lointaine contrée qu’était la Moria. Ainsi, le Roi-sous-la-Montagne avait choisi pour cette mission Dwalin, frère de Balïn, et Bifur, un des Nains les plus riches sous les ordres de Daïn II, et tous deux avaient été les compagnons de Thorïn Ecu-de-Chêne. Une compagnie de plus de cent nains les suivait, et leur chemin à travers les profondes forêts et les dangereuses plaines du Rhôvanion ne serait pas de tout repos.
C’est ainsi qu’ils se trouvèrent à devoir demander l’hospitalité aux Elfes de la Forêt Noire, et qu’on le amena à la cour de Thranduil. L’accueil fut chaleureux, bien qu’il n’eût été sans une pointe d’animosité entre les deux races, Elfes et Nains, dont les différents n’étaient guère encore réglés. Les Nains parlèrent toutefois sans rien cacher à Thranduil de leur mission, et de ce qui les amenait en cet endroit, ainsi que le but de leur voyage. La table des Halls était riche et bien remplie, accueillant des gens importants, des nobles et des héros de guerre. On pouvait dire que les Nains des régiments de Dwalin avaient une certaine fierté à être assis aux côtés des membres les plus éminents de l’aristocratie.
‘’- Alors donc, questionna Thranduil, quelle affaire amène un membre de la cour d’Erebor à siéger à la table des Elfes Sylvains ?’’
Cette parole était adressée à Dwalin, qui en son fort intérieur n’avait guère oublié le traitement de faveur qu’il avait reçu la dernière fois qu’il était venu en Forêt Noire. En ce temps là, il y avait plus de soixante-ans auparavant, il avait été jeté dans les geôles comme un vulgaire ennemi, et le Roi avait fait chanter Thorïn, comptant l’enfermer jusqu’à ce qu’il parle au sujet de sa mission. Aujourd’hui, Thranduil utilisait d’autres méthodes pour faire grossir son trésor, et celles-ci se trouvaient dans les vins centenaires et dans la bonne boustifaille. Les Nains riaient, les Elfes chantaient, la salle du Roi était en fête. Dwalin répondit au Seigneur Gris.
‘’- Il y plus de trente ans de cela, mon frère Balïn est parti vers l’Ouest, là où se trouvaient les anciennes mines des Monts Brumeux dont les Orques nous ont chassé il y a longtemps. Les nouvelles ont au départ été bonnes, et nous espérions avoir récupéré ces exploitations minières, les nôtres je dis bien, qui nous ont été volées il y a des siècles, lorsque les messagers en provenance de l’Ouest ont cessé de nous tenir informés de l’entreprise de mon frère. Moi, et mon ami Bifur, nous rendons avec la troupe armée que vous avez accueillie ici, voir ce qu’il en est de la situation.
- Je sais que vous parlez de la Moria, ou de Khazad-Dûm, en la langue naine, Fils de Fundïn. Et je ne blâme les Nains d’être quelque peu prompts aux secrets et aux non-dits vis-à-vis des gens de ma maisonnée. Vous n’avez que des amis ici, ajouta l’Elfe Gris. Je crains que votre mission ne soit vouée à l’échec, en si petit rassemblement, car nous, Elfes du Bois Noir, nous avons eut ouï dire de l’état des choses en Moria.
- Sauf votre respect, n’aurais-ce point été plus judicieux et plus amical de la part de sa Majesté des Bois d’en faire part au Mont Solitaire ? coupa Dwalin.
- Entendre ne veut pas dire comprendre, et si les Nains avaient été plus prompts à chercher les nouvelles chez leurs alliés, peut-être qu’ils en auraient eu plus que ce que eux-mêmes peuvent en apporter. L’heure n’est point à juger des torts des uns ou des autres. Sachez que les Gobelins des Montagnes se sont réveillés, et que leur nombre croit, depuis la Bataille des Cinq Armées où Nains, Elfes et Hommes ont repoussé l’Orque et le Loup. Telles sont les dires qi nous ont été rapportés des sentinelles du Bois d’Or. Il n’est guère sûr, sinon par les routes des Béornides, de traverser le pays du Carrock et des rives de l’Anduin. Et lorsque vous serez arrivés en Moria et que vous aurez passé les portes orientales de Cavenain, je crains que vous ne trouviez le fer de l’ennemi plutôt que celui de l’ami qui serait prompt à vous défendre.
- J’ai conscience des risques que nous encourrons, c’est pour cette raison que le Roi Daïn a tant hésité à nous envoyer en Moria.
- Votre nombre est petit, et votre lassitude sera grande lorsque vous ne serez que seulement arrivés à destination. Je ne puis que proposer mon aide, en gage d’alliance entre nos deux nations qui vivent des deux côtés du Grand Lac.
- C’est une chose qui se doit d’être réfléchie.
- Et c’est aussi votre choix, Maître Nain.’’
La centaine de soldats d’Erebor que Daïn avait dépêché vers l’Ouest s’était finalement vu renforcée de deux fois trente fantassins, parmi les meilleurs archers, épéistes et lanciers de Thranduil. Le voyage vers la Moria se passa sans encombre, car s’attaquer à une si grande force armée était risquée pour des serviteurs de l’ennemi adeptes des détroussages et des petites embuscades. Cinquante hommes d’armes venus des villages et des campagnes des rives de l’Anduin étaient venus s’ajouter aux cent et soixante fantassins de la troupe de Dwalin. Ils s’étaient rassemblés sous la gouverne d’un homme du nom de Dhergon, tandis que les Elfes avaient pour capitaine Fandrolas. Dwalin et Bifur étaient donc les commandants de l’armée des Nains venus d’Erebor.
Les jours étaient froids et les nuits glaciales en cette période de l’année, et alors que l’année 3017 tirait vers sa fin pour laisser place à l’an 3018, la compagnie grimpait vers les hauteurs et les vallons qui constituaient les contreforts des Monts Brumeux. Ils arrivèrent bientôt aux abords du Sir Ninglor, rivière qui traversait les Champs aux Iris. Là, un homme trouva la mort, tué d’une flèche, et beaucoup furent blessés. En effet, en traversant les sinueux et délaissés chemins des Champs aux Iris, la compagnie était tombée sur une embuscade, si bien qu’elle avait dû combattre dans un milieu défavorable. Ne seraient-ce la présence des habiles archers de Thranduil, un plus grand nombre aurait trouvé la mort dans cette embuscade. Les hommes du dénommé Dhergon avaient aussi été d’une grande utilité, car ils étaient vaillants, et leur capitaine avait montré sa bravoure et sa prouesse d’épée, car derrière lui s’entassaient les dépouilles des Orques. Quant aux Nains, ils s’étaient bien battus, tels des forcenés, comme le font les Nains lorsqu’ils sont acculés.
La suite du voyage se passa sans encombres, bien que les vivres vinrent à manquer et qu’on dût des rationner. Ainsi, la traversée du Pays Sauvage qui s’étendait entre le Sir Ninglor et Lorien se passa avec un moins grand enthousiasme, mais ni les Hommes du pays de Carrock, ni les Elfes du Vert-Bois, ni les Nains d’Erebor n’oubliaient le gain qui les attendait à la fin de ce voyage, car c’était en grande partie pour cette raison que tant de soldats s’étaient déplacés pour un si long trajet. Dwalin et Bifur cherchaient avec espoir un frère et un ami, mais ils n’avaient pas oublié les mines de mithril, les salles de Cavenain et la richesse de Khazad-Dûm.
Onze jours passèrent, onze jours passés à se frayer un chemin dans les terres désolées des frontières du Rhôvanion, entre vals et collines. Cette endécade passée, la compagnie gagna les abords de la Lothlorien par le Nord, et ses vivres étaient presque épuisés. Aucun homme ni aucun Nain ne se serait résolu à franchir l’orée du Bois d’Or, et ce furent quelques Elfes qui partirent s’enfoncer dans les profondeurs du Bois d’Or. Bien qu’ils fussent de la même race, les Nandor de la Forêt Noire et ceux de la Lorien n’entraient que rarement en communication, et lorsqu’ils le faisaient c’étaient leurs aristocrates et leurs ainés qui le faisaient. Pour certains des Elfes qui accompagnaient Dwalin et Bifur, dont le capitaine Fandrolas, la Lothlorien ne leur était pas inconnue, et ils avaient des gens de leur parenté à Caras Galadhon. Les Elfes partirent plus avant dans le Bois d’Or, le soleil se levant, tandis que le reste de la Compagnie resta camper à quelques perches de l’orée des arbres. Chose étrange, on ne vit pas Dhergon de toute la nuit, et les Béornides dirent qu’il s’en était allé vers les Bois au cours de la matinée.
A l’aube, les Elfes revinrent, depuis la rivière sur des canots, et ils avaient assez de vivres pour permettre à tous de se nourrir pendant leur séjour dans la Moria, et une partie du voyage de retour, tout du moins jusqu’au Carrock. Alors qu’ils revenaient, et que Elfes, Nains et Hommes chargeaient les paquets venus du Bois d’Or sur des bêtes de somme et sur leur dos, les Elfes qui s’étaient aventurés en Lorien revinrent avec de terribles avertissements de la Dame, disaient-ils, et ils conversèrent longuement avec leurs compagnons en leur propre langue. Bien peu parmi les Hommes et les Nains y prêtèrent l’oreille, car ils se pensaient que rien de ce qui venait de l’intérieur de cette forêt, outre des vivres à profusion, n’était bon à prendre. Mais les gens de Thranduil en furent fort inquiétés, mais seulement ceux qui étaient allés jusqu’à Caras Galadhon ne se décidèrent à abandonner leur mission, outre le capitaine Fandrolas, bien que son cœur lui intimait de ne pas prendre ces avertissements à la légère. Il était capitaine de ses hommes, et il ne pouvait se résoudre à les abandonner. C’est ainsi qu’amputée de dix soldats, parmi les meilleurs archers qui avaient été dépêchés jusqu’alors, qui firent route vers le Nord, la compagnie avança vers l’Ouest, et vers les hauteurs. Le soir vint, après une dure journée de marche, et cette nuit là ils dormirent regroupés, n’éteignant point les feux. Dès le midi du lendemain, ils arrivèrent à leur destination finale.
Une grande porte à doubles battants s’élevait devant eux, et elle était surmontée d’une arche de pierre, un marbre noir gravé de runes Naines. Ceux qui savaient les déchiffrer pouvaient y lire « En ce lieu est le Royaume de Durïn, Seigneur de Cavenain, et ses mines sont derrières ces portes ». | |
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