Mîrarya, l'enfant aux yeux émeraude

-| Présentation Générale :

- Nom(s) : Mîrarya, l’enfant aux yeux émeraude
- Race : Humaine
- Peuple : Inconnu
- Âge : 19 ans
- Langages parlés : Westron, quelques mots en Sindarin
- Métier, Rangs, Titres : Âme perdue au service de l’Ennemi
- Camp : Mal

-| Description Physique :

- Taille : 1,67m
- Poids : 46 kg
- Couleur des yeux : Emeraude
- Couleur de chevelure : Blanche
- Pigmentation : Sa peau est plutôt pâle, ses joues rougissent rapidement sous le coup de l’effort, de l’émotion ou du froid.
- Tatouages, cicatrices, signes ostentatoires : Non

- Description Physique :

Mîraya est une belle jeune femme de dix-neuf ans. Elle est plutôt mince du fait d’une vie vagabonde et sauvage lui interdisant une alimentation régulière et suffisante. Il est rare que la jeune femme mange à sa faim, moins encore depuis que l’ombre a envahit son cœur. Vivant dans la nature parfois sauvage et hostile du nord, la belle est habillée d’un long manteau brun dessus d’un corset et un veston vert-gris. Elle porte des bottes légères mais résistantes, abimées et délavées par maints des voyages. Un couteau assez simple dont la lame est entaillée est accroché à une ceinture végétale. L’arc en bois qu’elle a elle-même sculptée d’arbres, de fleurs et de fruits durant sa jeunesse ne la quitte jamais pas plus qu’un carquois et une bourse contenant multitude de plantes dont elle seule connait les propriétés. Malgré une vie rude, la douce créature a su restée belle et délicate, laissant jusqu’alors la grâce de la nature prendre soin de son corps. Robuste bien plus qu’il n’y parait, son esprit en tout cas est crédule et naïf comme nous y reviendrons plus tard. Son visage, depuis quelques temps devient pâle et triste alors qu’il resplendissait de vie et de couleurs autrefois. Il demeure encore fin et délicat. Ses cheveux sont blancs et légers, tressés, par périodes, avec des feuilles. Elle ne porte d’autres joyaux sur elle que des fleurs éphémères aux couleurs charmantes et par dessus tout ses deux yeux magnifiques aux reflets émeraudes. Dans ceux-ci se reflétait encore il y a peu l’innocence et la pureté qui faisait d’elle un être jeune et bienfaisant. Mais il faut toutefois surligner qu’à présent ils dégagent plutôt une triste résignation, une froide beauté. Les fleurs colorées qui fanaient lentement dans ses cheveux, libérant leur agréable effluve, nourries par son rayonnement de bonheur ; dépérissent maintenant aussi vite que sous le pieds d’un Troll.

-| Description Morale :

Insouciance, jeunesse, beauté, bonheur, bonté, délicate robustesse étaient des mots pouvant qualifier Mîrarya il y a encore peu de lunes. La jeune femme, toujours une enfant au fond, vivait au sein de la nature. Cette dernière lui apportait tout ce dont elle avait besoin. Elle vivait en elle, la respectait, l’aimait même. Souvent émerveillée, et riante à des événements anodins du cycle naturel, elle n’avait par contre rien à faire avec les joyaux, les métaux et la roche. Elle jouait et discutait longuement avec les animaux et entretenait avec eux de bien meilleurs relations qu’avec ses semblables ou toute créature allant sur deux pattes. Les mauvaises choses de la nature (s’il en existe) semblaient ne pas avoir d’emprise sur elle quoiqu’elle ait appris à exister avec.
Mîrarya vivait au jour le jour sans se soucier du lendemain, sans imaginer le mal, sans s’y confronter, accompagnée de son professeur et d’un petit singe avec qui elle se lia d’amitié.
Un jour vint cependant comme il sera dit plus loin, où le mal pénétra son âme et vint corrompre son cœur. Depuis ce jour Mîrarya est l’esclave des forces maléfiques éveillées. Elle a regardé ce à quoi elle ne savait songé et a perdu confiance en l’avenir. Elle délaisse petit à petit l’amour qu’elle portait pour la forêt, les plantes et ses habitants, le bonheur l‘a quitté. Sa volonté dépérie tandis que le mal grandit en elle. Elle garde néanmoins tout son savoir des plantes et de la nature aujourd’hui au service du mal. La belle n’est qu’un pion de plus aux services de l’Ennemi.

-| BACKGROUND de votre Personnage :

L’histoire de Mîrarya débute un lumineux matin de printemps. Un soleil encore rougeâtre se levait à l’Est et de timides rayons perçaient entre les feuilles des arbres à l’orée ouest de la forêt. La jeune fille âgée d’une dizaine d’année à peine, courrait avec un bonheur insouciant et naïf entre les troncs épais, caressant les fougères basses, cueillant des fleurs et regardant avec admiration les arbres immenses qui se dressaient devant elle. Dieu sait d’où elle venait, ainsi vêtue d’un long manteau en guenille, ignorant le danger qui la guettait dans l‘ombre de la Forêt Noire. Elle aurait pu tombée sur les Elfes quoiqu‘elle était éloignée du domaine de Thranduil, ou sur quelconque créature malfaisante sous l’emprise grandissante de Dol Guldur. Cependant le hasard (ou le destin) fit qu’elle tomba sur un Rôdeur du Nord nommé Danduil. L’enfant n’avait pas de nom et ne révéla rien de qui elle était à l’homme car elle-même n’en savait rien. Danduil lui donna alors le nom de Mîrarya puis décida de la prendre sous sont aile jusqu’à Esgaroth, où des affaires le réclamait et où il pourrait la confier à une honnête famille. Sur le chemin le Rôdeur enseigna à la fillette quelques notions sur les plantes car il voyait que cette dernières était intriguée et attirée par toutes les fleurs et tous les fruits même au cœur le plus sombre de la triste forêt. Là, il lui chantait des chansons pour la rassurée sur des Elfes et des héros d’un passé lointain. Le péril était grand dans ce lieu sinistre mais Danduil assurait sa protection. Il prit soin d’elle. Comme en contrepartie, l’enfant apportait un peu de joie au quotidien solitaire de l’homme dans les endroits plus tranquilles. Finalement quand ils arrivèrent à Esgarorh au pied de la montagne solitaire, les liens fébriles d’une amitié s’était tissée entre les deux. Danduil eu beaucoup de peine à abandonner Mîrarya au sein de la famille qu’il trouvât la plus convenable de la ville, néanmoins il le fit sans faiblir même face au pleurs de la fillette. Puis il poursuivit sa route dans le vaste monde. A quelques miles cependant, la surprise le saisi brusquement lorsqu‘il vit que Mîrarya l‘avait rattrapé en marchand pendant des heures et des heures sans la moindre pause. Elle n‘avait pas attendu le premier repas pour fuir de sa famille adoptive et paraissait complètement épuisée. Elle aurait marché jusqu’à mourir d’épuisement si par chance Danduil ne s’eut pas arrêté sur son chemin. Il lui prodigua des soins et parla longuement avec elle. Il essaya bien sûr de la raisonner. La vie d’un rôdeur ne pouvait pas convenir à une enfant. Peine perdue, l’enfant en question n’avait d’autres repères que lui et elle était trop entêtée pour céder et rester chez des inconnus. S’il la déposait ailleurs, elle le rejoindrai de la même façon et ses yeux pleins de détermination lui disaient qu’aucune entrave ne pourrait l’empêcher d’arriver à ses fins.
Après mûre réflexion, le rôdeur accepta donc qu’elle restât avec lui. Même si sa vie en serait radicalement bouleversée par la suite pour convenir à l’enfant, il sentait que le destin en avait décidé ainsi.
Pendant plus de huit ans, les deux voyagèrent ensemble dans tout le Nord. Danduil jouait le rôle d‘un père et d‘un professeur pour la fillette. Connaissant bien le pays, il la mena en des endroits majestueux, là également où les dangers étaient les moindres. Il dû malgré lui déroger à ses obligations durant ces huit ans tandis que le mal grandissait en Forêt Noire et à l‘est et il commença le long apprentissage de Mîrarya. Il lui apprit à tirer à l‘arc avec aisance, à chasser, à vivre dans la nature sauvage. La jeune fille devint particulièrement experte dans les plantes, ne tardant pas à connaître celles qui soignent, celles qui empoisonnent, calment la douleur ou endorment. Elle se déplaçait maintenant avec légèreté et souplesse, discrétion aussi. Agile et excellente grimpeuse dans les arbres, elle jouait avec les Elfes que son parcours amenait souvent à rencontrer. Le manque de vrais parents ne lui posait aucun problème. Elle ne supportait pas rester sur place mais ses endroits favoris restaient les forêts et autres bois. Elle s’y sentait chez elle et en sécurité. La belle y connaissait beaucoup d’animaux: des oiseaux, des blaireaux, des belettes, des cerfs etc… Elle fit notamment la rencontre de Courte-patte, un tout jeune singe avec qui elle se lia d’amitié et qui commença à l’accompagner dans tout ses déplacements. Courte-Patte mesurait à peine vingt-cinq centimètres. Il avait un poil épais et brun, des crocs longs et affutés (toutefois il s‘en servait en de rares occasions). Il était agile et joueur et sa mentalité s‘accordait parfaitement avec celle de Mîrarya. Le temps passa. Chaque jour était différent et apportait son lot de découverte à la fillette qui ne tarda pas à devenir une belle et jolie jeune femme toutefois toujours aussi joueuse et puéril. Danduil s‘émerveillait de son élève et du bonheur qu‘elle dégageait. Il la laissait pousser à sa guise, jugeant qu‘elle était un de ces arbres à la croissance plus lente mais dont la beauté est merveilleuse à la fin. Le lendemain ne tourmentait pas la belle qui vivait au jour le jour. Elle eut peu de relations amicales ou amoureuses ou alors de très brèves qui ne duraient guère plus de quelques jours. Mîrarya n’était attaché à personne d’autre qu’à Danduil et son singe, Courte-Patte.
Un soir vint bientôt cependant, bouleverser l’existence radieuse de l’enfant aux yeux d’émeraude. Alors que ses chemins les menèrent elle, son singe et son professeur, à l’ouest de la Forêt Noire, là exactement où Mîrarya avait fait la rencontre de Danduilm huit ans auparavant, une ombre effrayante passa près d’eux ; puis une compagnie d’Orques leur tomba subitement dessus, solidement équipée et nombreuse. Encerclés, ils ne purent fuir et plusieurs flèches empoisonnées frappèrent Danduil qui s’effondra sur le sol après qu'il eu occis quelques unes des créatures. Courte-Patte s’enfuit à toute vitesse dans les arbres et la vie de Mîrarya fut sauvée au dernier moment par un cri terrifiant et lointain. Les Orques ne la tuèrent pas mais la menèrent en la sombre forteresse de Dol Guldur.

-Mîrarya… lança une voix sifflante dans les profondeurs de la tour.
La jeune femme recroquevillée au fond du cachot humide pleurait la perte de Danduil depuis bien des heures. L’ombre et le froid la faisait grelottée, les énormes rats qui courraient sur la pierre dure n’avait rien des animaux des bois.
-Est-ce vous, dit-elle fébrilement, qui avait fait tuer Danduil ?
-Non, je n’ai rien ordonné à mes Orques, il l’ont fait de leur propre chef et je les en ai puni. C’est moi qui t’ai sauvé d’eux car j’ai vu en ton cœur une grande force, Mîrarya. J’aimerai que tu soit à mes ordres, que tu viennes à mon service.
-Pourquoi ferais-je une telle chose ? Mon maître m’a souvent parlé du mal qui grandit au sud de la forêt !
-Vois-tu, Mîrarya, bientôt la forêt entière sera sous le contrôle de l’Ombre. Le monde est en train de changer, enfant, et d’ici peu tu disparaîtras comme tout. Car tout en la nature est condamné à mourir et à pourrir. Si tu n’es pas abattue comme les arbres le seront -et comme je pourrait le faire d’une pensée-, tu faneras comme une fleur, belle créature que tu es. L’inconstance des arbres va être remplacée par l’Ombre et le roc inébranlable et peu importe le camp que tu choisiras. Moi je te promet de rester immortelle dans le monde nouveau à venir.

Pendant nombreux jours, Mîrarya resta enfermée, solitaire, dans les cachots de Dol Guldur, ne subissant chaque jour aucune torture mais les paroles dévorantes de Kâhmul. Rongée par la peine et le désespoir, lui-même alimenté par le mal maintenant infiltré en son cœur, elle finit par céder et accepter la proposition du Nazgûl.
Elle fut relâchée dans la Forêt et on lui donna les ordres. Dehors, elle ne regarda plus jamais les fleurs et les arbres de la même façon. Elle n’y voyait plus la vie, le plaisir et le bonheur mais la mort imminente. Elle craignait la fin plus que tout, observait sans cesse l’avenir sinistre et n’avait plus d’autre espoir que celui offert par l’Ennemi. Elle pleura encore, marcha au hasard. Les pensées malsaines continuaient de la ronger.

| VOUS :

A quel niveau jugeriez-vous vos connaissances sur l’univers de Tolkien ? : 4/10
Quels sont les livres que vous avez lus de cet auteur ? : Bilbo le Hobbit et bientôt terminé la communauté de l’anneau.
Par quel moyen êtes-vous parvenu sur le forum ? : Partenaire
Comment le trouvez-vous (son système, son graphisme, ...) ? : Le système n’est pas trop compliqué ni trop simpliste et le graph’ est propre, doux, il explose pas les yeux et rappelle bien l’univers de Tolkien. Y’a juste le lecteur deezer. Un plus petit serait mieux où alors il existe des lecteurs entièrement personnalisables sur d‘autres sites. Ah ! Et il manque de beaux smilies aussi^^
Code de validation : [OK]
Désirez-vous un tuteur? Nop merci

A part ça, j'vais ptet lever l'ambigüité toute de suite. Je suis pas une femme, comme mon perso mais un gars. J'avais envie de jouer un persos féminin pour changer^^

Voilà donc si y'a quelque chose qui va pas dans la présentation, dites-le moi et je modifirai.

Bienvenue sur Third Age =)
J'espère que tu te plairas parmi nous!
Tout est en ordre, je te valide